Pour visualiser le pdf pendant l’écoute, cliquez ici.
Environ 1900 avant Jésus-Christ. Histoire de Joseph et de ses frères
Les frères de Joseph virent que leur père le préférait à eux tous ; alors ils le prirent en haine, et ils ne pouvaient plus lui parler aimablement.
Ils allèrent faire paître les troupeaux de leur père dans la région de Sichem. Joseph partit à leur recherche et les trouva à Dotân. Ceux-ci l’aperçurent de loin. Avant qu’il ne soit près d’eux, ils complotèrent de le faire mourir. C’est le moment ! Allez, tuons-le et jetons-le dans une citerne, nous dirons qu’une bête féroce l’a dévoré.
Dès que Joseph eut rejoint ses frères, ils le dépouillèrent de sa tunique splendide. Ils se saisirent de lui et le jetèrent au fond de la citerne qui était vide. Puis ils s’assirent pour manger.
En regardant au loin, ils aperçurent une caravane d’Ismaélites venant de la région de Galaad. Alors Juda dit à ses frères : -Quel intérêt avons-nous à tuer notre frère et à cacher sa mort ? Vendons-le plutôt aux Ismaélites. Ses frères furent d’accord et ils le vendirent aux Ismaélites pour vingt pièces d’argent.
Ceux-ci l’emmenèrent en Egypte. Quand Joseph arriva en Egypte, il fut acheté par un haut fonctionnaire du pharaon nommé Potiphar qui était le commandant de la garde royale. L’Eternel fut avec Joseph, de sorte qu’il réussissait tout ce qu’il entreprenait.
(Extraits de Genèse 37 et 39)
Environ 1000 avant Jésus-Christ. Au cours de la guerre entre Israël et les Philistins
Les Philistins mobilisèrent leurs troupes pour une expédition guerrière. Saül, de son côté, rassembla les hommes d’Israël et ils prirent position en ordre de bataille face aux Philistins.
Alors un champion sortit du camp des Philistins et s’avança vers Israël. C’était un géant mesurant près de trois mètres, nommé Goliath. Il était revêtu d’un casque de bronze et d’une cuirasse à écailles en bronze pesant une soixantaine de kilos. Ses jambes étaient protégées par des plaques de bronze et il portait en bandoulière sur ses épaules un javelot de bronze. Le bois de sa lance avait la grosseur d’un cylindre de métier à tisser, le fer de lance à lui seul pesait près de sept kilos. Il se campa face aux troupes israélites, et leur cria : -Choisissez parmi vous un homme, et qu’il m’affronte en combat singulier ! S’il peut me battre et qu’il me tue, alors nous vous serons assujettis. Mais si c’est moi le vainqueur et si je le tue, c’est vous qui serez nos esclaves. Quand Saül et toute son armée entendirent ces paroles du Philistin, ils furent démoralisés et une grande peur s’empara d’eux.
Chaque matin et chaque soir, le Philistin venait se présenter en face de l’armée d’Israël et cela depuis quarante jours.
Mais David dit à Saül : -Que personne ne perde courage à cause de ce Philistin ! Moi, ton serviteur, j’irai et je le combattrai.
Saül lui répondit : -Tu ne peux pas aller lutter contre ce Philistin. Tu n’es qu’un gamin, alors que lui, c’est un homme de guerre depuis sa jeunesse. David répondit à Saül : -L’Eternel qui m’a délivré de la griffe du lion et de l’ours me délivrera aussi de ce Philistin. David prit son bâton en main et choisit, dans le torrent, cinq cailloux bien lisses qu’il mit dans le sac de berger qui lui servait de besace et, sa fronde à la main, il s’avança vers le Philistin.
Celui-ci l’examina et, lorsqu’il vit devant lui un jeune homme roux et de belle figure, il le regarda avec mépris et lui lança : -Est-ce que tu me prends pour un chien pour venir contre moi avec un bâton ? Puis il le maudit par ses dieux. -Approche un peu, ajouta-t-il, pour que je donne ta chair à manger aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs !
A quoi David répondit : -Tu marches contre moi avec l’épée, la lance et le javelot, et moi je marche contre toi au nom de l’Eternel, le Seigneur des armées célestes, le Dieu des bataillons d’Israël, que tu as insulté.
Aussitôt, le Philistin se remit à avancer en direction de David qui, de son côté, se hâta de courir vers la ligne ennemie au-devant du Philistin. David plongea la main dans son sac, en tira un caillou, et le lança avec sa fronde : il atteignit le Philistin en plein front. La pierre pénétra dans son crâne et il s’écroula, la face contre terre.
(Extraits de 1 Samuel 17)